tisseur de poèmes

Adore quand tu me plais
Je ne cherche pas de visages pour adhérer 
L' exaltation de tes contours une mission
Une pastorale dans le champ d'un possible 
Sur le contrefort de ta cuisse
Ton bras posé comme la plume dans un encrier
Ta jambe comme une colonne dont tu caches le genou 
Un geste barrière 
L'articulation pour montrer celle du coude comme une flèche directionnelle
Geste environnemental
Une deuxième main pendante en instance
Une jambe qui s'interpose dans le cadre de tes bras
Sur le nu de ta poitrine
Tant qu'il ne se sera pas montré 
Le mur blanc granulé contraste avec ta peau lisse
La pauvreté d'un jean troué ,tes pieds nus sur le parquet en bande de route 
comme si après une longue marche tu te posais 
Laisser la marque déposée d'une ombre sur le blanc du mur
Un visage qui dit regarde moi bien 
Déjà l'ombre s'approche à sa droite
Une note suspendue très haut comme une lumière au plafond
Qui va s'éteindre 
Tandis que les respirations se creusent et les silences se comblent