Bruit de plume sur le bitume des mots
Once upon the time
Il était une fois
Once , grain de sable dans la machine du rêve
Sur un fond de brume opaque , compter sur les doigts les pas de plume
Un texte qui encadre un récit , un récit à image où les mots sont volatils
Consacrer son temps à ce que rien ne mheure
Minutes , secondes pourtant égrenées , vouées à disparaître
Les plus fragiles , les plus éphémères
Fidélité au passé , nos origines dont on ne peut se défaire , qui vivent encore en nous peut-être jusqu'à nos arrières grands
Parents ; sans passé , pas d'avenir
A rebours des clichés noirs et blancs comme une écriture
Etre pareil à tous les hommes : lire , écrire , compter
Sauver de l'oubli ; effacé , il reste gominé pour les lectrices au brillant à lèvres
Les marches brillantées d'un métro
L'artisan de la plume découpe le monde en mots
La rue est à tout le monde
M , le maudit : cocktail partie ,ac-quittée
Seuls les lecteurs ont l'illusion de la fréquenter
Lui n'a que les pièces d'un puzzle pour faire l'amour
Mais aussi ,à la faveur d'un rêve , l'inédit
Comme si l'endroit où elle avait élu domicile
N'avait été qu'une maison de bois , de papier : combustible
En cette rentrée into the wild :dans la nature
Et c'est un tonnerre de jouissance dans sa salle vaginale
Ses bras suspendus en l'air ,un standing ovation annonçant le eros
L'ombre des inter-dits , de sombres inconnus dans la nuit
Coucher du jour, moucher la lumière , toucher
Scène d'amour et son fard noir ," sous jasans "
Mais avec elle tout devenait magnifique
Un art appliqué ,une prose pochoir
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