tisseur de poèmes

Une idée fixe pour un regard mobile

Regard fixe en garde à vue 

Garde-à-vous qui ne demande qu'à inter-rompre

Sa vie n'est pas du cinéma ,entre moteur,ça tourne et coupez ,ses histoires de vie ne reprennent jamais comme s'il ne s'était rien passé 

Faire en sorte que les choses se fassent ,se bonifient en vieillissant 

La somnolence d'un demi-dieu ,d'un vieillissant in-gambe pour son ridage :un digne hauban d'une vie suspendue à un fil d'Ariane 

ôdieux in-sultan automent :se mentir à soi-même car la vérité si je mens 

J'aime dire c'est pas vrai au lieu de c'est faux 

J'invoque une vertu :la vérité 

Le faux est trop  catégorique avec son o fermé à toutes contre -propositions

C'est pas bien plutôt que c'est mal avec son l liquide insinuant

Il n'est que le comédien de l'homme qu'il est 

Pour un cabot ,une tragédie est aux abois

Toujours être meilleur que la veille

Ne pas être pire que la vieille qui se dé-labre ,le mauvais tourd au frai de l'Etat 

Il couche son train de vie dans les grandes lignes ,se tient à distance dans sa réserve naturelle 

Il cherche à ne pas être édulcoré par trop de douceurs

Alors il aime les femmes sans savoir les aimer ,sans avoir à les aimer 

Car amie-chemin entre l'anachronisme romantique et le report-age :l'an demain 

L'avis des autres commence à regarder dans le blanc des yeux et s'imprime en réserve 

pour une belle oeuvre

Comme une radio allumée dans une pièce qui diffuse des chansons en continu sans que personne ne les écoute vraiment au milieu d'idées bavardes 

Avant de dire à-dieu une éternité moins un jour consacré à sa seule et unique lectrice qui lira dans les étoiles ,sa pièce maîtresse déchirée en mille morceaux scintillants ,dans une nuit Eternelle sans retour après le crépuscule du vieux

Avant de partir pour de bon , son public l'aura déjà quitté et il ne restera qu'un seul homme 

Celui d'une éternité, seule humaine .