Carnaval ,temps de jeter l'encre
Le poète est seul devant sa table
Il est dans son monde , son univers
Sur sa table d'autel , le napperon blanc d'une feuille
Il va se mettre à table et tenir table ouverte jusqu'à ce que tous ses hôtes lettrés soient arrivés
Mais pour avoir une bonne table ,il ne peut compter que sur lui sans passer de l'argent sous la table
Ni mettre les pieds sous la table
Que sur les tables traçantes et leurs tracés semblables à de grandes routes
Sur lesquelles il conduit de sa plume
A la fois table tournante au bout de chaque route puis table roulante
Une table d'architecte sur laquelle se construit des tours de mots
Les entours de son bac à sable où bernard l'hermite il a élu domicile
Il faut qu'avant que le coq de son bâtiment se mette à chanter
Sa ligne de flottaison montre qu'il est chargé au maximum
Il ne peut jamais regarder sa ligne d'horizon
Il ne peut jamais tout mettre sur la même ligne
A chaque nouvelle phrase ,il regarde la ligne en- dessous jusqu'aux fondations
L'assiette n'est que sa ligne de fond ,sa table de survie après une plongée en apnée
Reprendre son souffle
Une ligne de courtoisie empêche les indiscrets de jeter un oeil par dessus son épaule
Nul en maths ,il ne possédait pas de code secret chiffré
Il est aussi sur table d'écoute et sans activité continue de sa part sa table fait table rase
Après plusieurs vers , l'ivresse de l'action , d'une table ronde
Il s'accorde tout de même une pause et fait un tour de table
Faire longue table l'ankylose
Dans sa poubelle de table tous ses brouillons,ses feuilles ratées
Ordinèrent des nourritures de l'esprit.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 7 autres membres