tisseur de poèmes

La terre a besoin d'eau , mes yeux d'être nourri 
Alors je m'adresse à toi
Numéro ,nom de la rue , de la ville , code postal
C'est comme si je t'envoyais une carte pour te repérer 
Elle est là 
La réalité est créée par celui qui l'observe 
C'est aussi la réalisation d'une possibilité parmi une infinité d'autres
Une hallucination toujours renouvelée
Alors je me dis c'est comme jouer au loto 
Un jour mes chiffres tomberont et gagnerais le gros lot 
Si chaque chose devenait la perception 
Une expérience subjective
Comme s'il n'y avait rien et que lorsque ma conscience se met 
En mouvement
Alors une adresse , une carte feraient venir un habitant de ce lieu 
Quand je pense le temps il est temps
Quand je rêve les situations sont animées
Mais je dors et je ne sens pas qu'on me secoue pour me réveiller
Quand on le fait c'est parce que je suis en retard
Et que j'ai oublié de me réveiller
Je t'écris au bord de la mer 
Comme au bord d'une falaise et je tomberai à l'eau 
Mais je reste au bord ,c'est comme si je restais hors bord mais au Port
Sans réponse de ta part , une carte qui tombe à l'eau 
Un rendez -vous raté 
Des mots dilués dans l'eau comme un remède 
Si l'eau arrive à ta source alors le brevage aura effet 
Une carte sur la quelle j'aurais collé une bougie que j'aurai 
Allumé comme une fête des lumières aux Indes
Partir d'un "conteoire" ,une histoire qu'on va te lire
Une carte de mer qui nage entre deux eaux jusqu'à ton quai 
Une carte écartée et voilà que tu traverses au milieu
A la carte de montagne une montagnarde , de campagne une campagnarde 
Une carte blanche à toi de voir 
Une vraie carte de voeux 
De fidélité à ta réponse
La seule carte de pays ce sera de Manille car je sais que c'est les 
Philippines 
Un 31 quand je viendrai te voir