tisseur de poèmes

Entrer dans la salle de ton palais et n'avoir qu'une parole dans la langue de l'amour 

Le début d'un film avec ses petits disques blancs

J'en cherche les rayons comme les bras d'un tourne disque 

L'"aire" d'un disque , la musique de chambre ,la tienne 

Le crachotement  des premières images ressemble à celui des premiers sillons 

Puis  le long couloir sans fin d'une bande ,la danse rythmique du ruban de mes doigts dans tes cheveux 

Faire éclore  des souvenirs dans la somnolence d'une salle obscure 

  Ma fine pellicule impressionnée  par le travail d'artiste cherche à  reproduire  par mimétisme  des images "cin-aimas "

Mes souvenirs se brouillent comme un crachotement 

Des pastilles blanches qui cachent mes intimités pour ne pas montrer à quoi je pense

Le tournage comme le disque qui tourne 

Le silence pendant que la musique se joue 

Chorégraphes qui font la ronde comme le sillon

Le bruit des pas et des baisers devant le microsillon

La "tailée" d'une image mentale ,le voyant rouge  d'un film qui se tourne

Ecaoûte la musique des anges ,l'assomption vers une je ne rêve pas