Cette femme en ville
Dans la ville ouverte ,elle est habitée
Quand tout le monde se part ,elle s'habite
Actes , passés et traversés
Enjambées mesurées pattes d'éléphant sur les bandes blanches avenues
Transversales face aux enroulés de pneus
Pieds dans une matière grise pour ne pas salir ces bandes
Est ce qu'elle se dés/acte pour autant chez elle ?
Ses jambes se coursant dans la pénombre
Dans ces immeubles au décor de cordes ,
Ces lignes droites verticales et leurs sèches lumières : éteintes
A chaque étage
Elle coure aussi après le temps en fuite en criant au volHeure
De sa fenêtre chez elle ce ne sont pas les pupilles de fenêtres
De maisons isolées dans une campagne
Ce sont ses lumières de la ville sur lesquelles j'ai envie de toquer
Que la couleur de ses yeux me laisse entrer
Et colore les miens d'un regard métis
Quand elle chante toute seule je peux entendre son son poli ,travaillé
Et ses nuances de timbre qui colorent sa voix veloutée
Sur les rêvAGES du bord de ses yeux comme des rivages
car toujours humectés de larmes ,
Une troisième main dessine pour elle en même temps
un Bois colombes où aucunes ne s'envoleraient
Car en te regardant tu m'y fais penser
Voir ce que l'on voit comme disait Charles Péguy
Qu'elle ne peut cacher à la bienveillance d'un poète.
Dehors j'entends le bruit des oiseaux , il est temps que je parte.
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