comme si
Un poète se tient à l'autre distance
Au lever du soir , éclairé par la lune Sa plume imbibée de la nuit Le soleil dans ses rayons gorgés de couleurs se tient à l'autre distance Dans la lumière du jour Au milieu le vent caresse le sable , on entend ronronner la mer Le clavier d'une machine à écrire glisse sur le rail On dirait une porte coulissante d'un décor japonais A chaque retour du clavier , un nouveau papier japon Une stimulation du dehors qui salue en se penchant en avant Ne le touche plus qu'avec respect Chaque situation momentanée cesse d'être pour lui la totalité de L'être comme si c'était des demis dieux On pourrait penser aussi au projecteur de diapositives Qui passe les vues les unes après les autres en ombres chinoises Sur l'écran blanc ,le bruit de chaque diapostive comme le claquement Des mains dans un temple Quelque soit la situation ,hors d'at/teinte Impossible de changer les couleurs Ce sont les émotions du spectateur qui servent de nuances Rouge de , vert de , jaune de, blanc de Il faut s'enfoncer toujours plus loin et forcer à ouvrir Entre le soleil et le poète ,ce qui vient de l'extérieur ne Communique que sa struture Le soleil et le poète ne sont que les actes magiques Pour une satisfaction symbolique Le clavier ou le projecteur ne sont conformes qu'à leur fonction Comme si machinalement ils se mettaient en position d'écrivain Dans l'attente d'un au-delà qui répondrait |
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