Comment échapper à toi même
Solotaire ,à la maigre lueur de ses yeux
Le ciseau de ses jambes sur le bitume
Que la route semble longue
Tu existes pour toi même
Du moins le mot existence ,tu ne voudrais pas laisser tes plumes sur le goudron !
Quand tes pieds battent le sol ,tu souhaites effrayer pour de vrai
Mais la sueur , ton souffle haletant te trahissent
Des bruits enfantés par la nuit
Incarnations célèbres d'un fantôme , d'une sorcière , d'un diable et biens d'autres êtres malfaisants
Généralement à peine vus mais tes pensées vivent leurs rôles
Elles se couvrent de signes : bruissements ,formes
Imaginations interprètes
Peur que tu portes en toi , planquée , niée pour garder l'honneur sauf
Mais plus forte que toi que ton univers hanté ricane
Il contamine le regard porté sur toi
Qui te fait marcher si vite droit devant toi
Tu aimerais laisser tout derrière toi
Tu aimerais zapper toutes ces images effrayantes
Tu sais au fond de toi même que leurs bruits froufrouteux sont moins terrifiants qu'un silence pesant
Tout est si dense , tu n'es pas en position de dire non
Tout ce qui joue un second rôle le jour
Trépigne d'impatience jusqu'à la tombée de la nuit
Réalisateur tandis que toi tu ne réalises plus
Le bleu électrique se met en panne
Le blanc est cassé
Tu as perdu toute identité mystique
Tu satures de films d'épouvante pourtant
Mais tant que ce sont des films dans une salle obscure
Amie 6 , tu approches enfin de la porte bagnole-t
Ton loup gare où ?
Le vrombissement de ta voiture comme un baroud d'honneur
Tous phares allumés pour éloigner pour de bon ces créatures de la nuit
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 7 autres membres