confession
Des grains de poussière entrent par la fenêtre comme pour la bloquer
Le besoin d'aérer la pièce...Le démon de la page blanche fait irruption : corpsruption de celle qui n'a plus que sa robe de chambre sur une descente de lit
Des lignes de texte qui vont disparaître en fond
Son coeur n'est plus qu'un cache coeur
son rouge à lèvres qui servaient à mieux croquer les hommes .
La voilà en reste .Tenter de ne plus sortir .
Maquilleuse et habilleuse en backstage : se refaire un apprêt .
Yeux charbonneux.
Comme si celui qui lui avait offert des fleurs (flowers) devient follower : un donneur ,ol, une suivie ,lo .
Le démêlé aux doigts .
Seule une voilette qui se balance dans le noir signifie sa présence.
Un passé que l'on préfère rêver toujours plus rose...
Là elle reste dans le noir comme pour en sortir autre chose.
Une lutte pour sauver son héritage dans cet appartement envoûtant auréolé d'un mythe
Une réputation à faire .
Vidée de son sens par l'enchaînement des évènements de la vie .
Quel passé va être retenu ?La femme fleur laisse des imprimés .
Au bout du compte la résurrection d'une belle endormie .
Louvoyer dans les mètres carrés d'étoile
Mais le seul Maître carré d'étoiles , Dieu
Distancié dans ce bleu lavé ,ce blanc cassé
Esprit délayé dans cette immensité
A la recherche des courants
Pour aller droit au but
Porteur d'histoire tu oublies que le temps est un grand maître
L'homme apprenti , un bleu
Voudrait il écrire avec la matière noire ?
L'homme possède son univers
Chacun a son big bang
Poète il essaie au mieux de porter ses vers
Aux lèvres des lecteurs
Il lui arrive aussi de donner un baiser extra terrestre
Incompris
Dans son train de vie
Il regarde sur la fenêtre de son compartiment
Les gouttes d'eau qui tombent comme des météorites
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