Dans un cadre , lapoésie
Le corps de l'oeuvre entre quatre morceaux de bois
Lire ta poésie c'est descendre dans la crypte La voix perdue dans la pensée trouve sa sortie Quand tu ouvres la bouche , elle s'échappe Puis s'efface et disparaît Elle sert d'intermédiare pour porter et apporter sa signification Mais il existe toujours un différé qui s'y glisse Choisir entre s'écouter et produire un son Le discours par trop philosophique intimide par sa difficulté Eloigne de l'ordinaire ,étouffe la voix qui pourrait s'élever Alors je pars à l'inconnu Mais j'ignore ce qui m'est inconnu Comment savoir où le chercher ? Comment le reconnaître ? Ai je une préconnaissance de l'inconnu ? Entre quatre morceaux de bois Comme quatre planche d'un théâtre Un soliloque d'outre tombe Une pelletée de terre comme on alimente une chaudière Poétique comme le portique d'un grand cimetière Les tombes comme tombe ma voix , en toute humilité Nu dans le silence à l'écoute de leurs voix Loin du marbre sur lequel ne sont inscrits que quelques mots Ils expriment l'au- delà Moi qui ne suis que dans la prière de la vie Entre quatre morceaux de bois , dans un cadre Pas qu'un cimetière de toiles Le poète n'est pas mort |
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