tisseur de poèmes

A gorge déployée 
Ce sont les cascades , les rivières de la montagne 
Les oiseaux dans les arbres de la vallée
Vallez celle que l'on passe sans s'appesantir 
Des yeux inquiets qui vont dans tous les sens 
Des yeux vallez comme s'ils ne pouvaient te fixer 
Fixer c'est entraver la démarche 
La vallée défile comme des jeunes femmes de mode
Alors je t'ai fait défiler un soir dans le corridor de ma maison
Ce long couloir et les pièces d'un même étage comme une vallée
L'acuité de la présence dans les ténèbres ,matière plus dense que 
L'obscurité transmet un message secret à la sensibilité
Partie du corps qu'elle voyait en sous ombreet évoquait
Se juxtaposaient ,prirent la forme d'un symbole
Symboliser au moyen d'un h/EROS imaginaire
Femme qui avait l'âge mûr et s'entendait à proportionner 
Avec une précision instinctive l'effort déployé à la grandeur de la
Tâche à réaliser 
Aucunes émotions contraire ne peignaient un crépuscule sur son 
Front ,pas de brise pour y former des rides
Dehors la pluie avait donné à la lumière jaunâtre d'une des pièces
La densité et la consistence d'un liquide agité : une potion ? 
Une conversation de couloir ;un conduit accompagné 
Faire couloir pour entrer dans une pièce
Un chemin de faire dans un coin couloir 
Une galerie d'art , d'exposition
Une beauté de passage 
Une galerie du l'ouvre pas de portes closes
Derrière la porte close , le bruit de couloir
Un triangle de lumière ,franc maçon :un mur
Murmure chuchotement 
Déployer ses ressources séductives
Déploie sa gorge ,une gorgée 
Gorgé d'idée claire 
Tour de main , en/tour/ée 
Tour/billon , un petit tour et s'en va