tisseur de poèmes

C'est le bruit de la mer qui me fait venir
Il s'y passe quelque chose 
Mettre les pieds dans l'eau 
Pour aller jusqu'à toi 
Que mon corps baigne jusqu'au cou 
Laisser mon visage hors de l'eau pour une bouffée d'oxygène 
Avant le grand plongeon 
Puis je pars "en brasse "
Sur le fil de tes lèvres j'ai perdu l'équilibre
Je suis tombé 
C'est ce que l'on appelle un baiser
Dans une carte postale de voyage je finis mon texte par 
Je t'embrasse 
Là je commence mon périple
Les vallons de tes seins , la grande plaine de ton ventre,le centre de 
la Terre -ton nombril, tes bras et tes jambes les ramificationsd'un grand fleuve
Mes yeux qui regardent une île sur un océan de drap 
Faire un château de sable en caressant ta peau couleur sable
Les doigts tamis qui filtrent les sensations 
Le soyeux de ta peau pour un soyons ensemble 
La théorie des ensembles mathématiques 
Un amour qui les relie comme une jointure de lunettes 
Un don de double vue 
Bisous qui te gardent éveillée 
Pour ne pas sombrer dans une berceuse de câlins 
Bisous qui gonflent un grand ballon 
Le va et vient des vagues qui se le renvoit
Ballon qui se fait planeur 
Les pupilles comme les roues d'un avion 
Puis la cascade de tes cheveux 
Tes bras allongés comme des aîles d'avion 
Un grand soupir de détente comme l'expiration du vent pris 
Pendant l'envol
C'est le silence qui me fait partir 
Ils s'étaient tant écrits , rencontrés 
Qu'après le dernier acte ils n'avaient plus rien à se dire
Tout exprimé