tisseur de poèmes

Peur d'aller contre l'idée commune 

Ne pas prendre de départementales

Juste la grande route    où tout le monde se trouve mais n'en pense pas moins 

Faire naître une inspiration poétique  et  ne pas la faire exister  

Un crime  tout comme la faire avorter 

Quand  la muse  t'a fait l'honneur de dormir avec toi 

Quand la muse  t'a  fait l'amour  

Tu en portes le fruit    

Convoquer que pour sa seule présence , que pour sa bonne tête  

Comme une image  , une photo , une peinture   à voir , à regarder    

Sans  grand oral , sans entretien  

Juste pour un beau  décor  qui comble une solitude  

Juste pour un projet   :  trouver la même 

Autant rester dans sa solitude  

Ce qui t'entoure , ce   que tu lis  , ce que tu entends suffisent   à te faire   rêver   

Sans offenser 

Aller quelque part rien que  pour  quitter l'endroit  

Retourner vers l'envers   et ne plus rien retrouver   

Car rien ne reste    

Faire attendre  et oublier que tout peut arriver en attendant 

Juste un instant et en une fraction de seconde...

Un miroir  de vers dans lequel je regarde pour me peindre , me dessiner , m'écrire tel quel 

Aux quatre coins du coeur   pour un rectangle  ou un carré  de papier

Quatre coins cardinaux  ,rouges  

Qui mènent au nombril de ton monde 

Cercle du poète retrouvé  

Sous les impacts croissants  de baisers et de caresses 

Le sauvage  ou la nature disparaît  

Amour citadin  , ville-égiature

Faire de la plaisance qui ne sert qu'au plaisir 

Demander ta main comme une voyante  

Pour y  lire un avenir inconscient  

Sans interprétation

Dés l'heure absente   

Reprendre  le travail

Le coeur un peu serré