Depuis qu'il n'a jamais plus refermé les portes
Des vérités alternatives d'un courant de pensée
comment dire à la mémoire de garder pour elle Mais alors je n'aurais plus de souvenirs
Des effraies diver/tissant blanc sur les branches Des dames blanches sous sa plumée Et le cerveau irrigué de circonvolutions Et de ses palanquins de sièges portent les fonctions vitales Les émotions ,le langage Tandis que le cerveau reptilien ,réminiscence de ce paradis perdu Comme si les premiers mots jetés sur une feuille étaient des n'importe quoi laissons cela derrière nous Un regard posé comme le saphir sur le premier sillon d'un disque Les premiers pas d'une musique Puis les premières tons d'une chanson comme une mariée qui entre dans l'église Partenaires de danse dans une pièce à conviction Entraîner les foules bon air , bel air qui balayent le parterre Comme cet instrument qui brosse un tambour Battant le bruissement d'une rivière de soufis , grand fleuve vers l'Eternel Le poète exécute quelques vers demandés sur sa grande patinoire de page Buvons encore à l'amitié ,l'amour , la joie Garde du coeur , il délivre ses grands baisers Il porte bien son nom comme un fardeau , une croix Un oui sans non qu'un non de nom ferait injure Les a t-il bien aimés ?Haimé à chaque nouveau ou iSous la pluie entend-on les pleurs ?Dans sa clôture d'amour belles A leurs lèvres humides le refrain Petit air dans la tête Le texte s'écarte sous les yeux du lecteur Invite à entrer , ceux du poète se ferment pour les laisser lire Un milieu confiné de l'intérieur ,leurs esprits s'y retirent en silence Pour mieux s'absorber dans la lecture Ne pas être distrait Le résident de ces intérieurs le personnage , un lieu Aller chez l'habitant Le poète a la puissance du verbe ,source de vie Hypnose du lecteur , beauté illusoire d'une idole matérielle ? Le poète ne disparaît pas dans les mots:son style ,choix du lexique Il n'épouse pas en silence la surface dumonde :il écrit La lumière se déverse pouvoir lire Présent continué au cours duquel s'accomplit l'acte d'écrire Il use de sa familiarité pour éviter de regarder en face Sans connaître pour ne pas connaître Lecteur attiré en surface et sans lendemain Bondir et rebondir jusqu'à ce qu'un autre lance dans une autre Direction Partager un moment Vigile de nuit garde les portes de l'outre-mer Immortels des outre-tombes De chacun de ses mots surgit l'image de cette boîte noireOù tout est possible et dont il ne sort jamais Au jour Levant , il n'a plus le visage commun... des mortels Comme un type à terre , il se relève , seul contre tous Car encore enduit de noir Sous la lumière , tout est immédiatement visible Pas le temps de rêver , de faire des erreurs Ces âmes du temps de l'écriture ont ouvert le monde magique desChamps alizés Herbes folles sèment le rock , dessinent ce qu'elles entendent. A la recherche d'un équilibreIl s'est vu remettre les clefs du paradis ,envoyé sur le terrain Pour lui tout ce qui peut être encore conjugué au présent a un espoir . |
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