tisseur de poèmes

Allongée à plat ventre ,la tête tournée vers le spectateur
Ses bras ont baissé les armes "arms en anglais ,bras"
Un dernier affront 
Auréole de lumière lumière d'un projecteur comme dans un spectacle
Une dernière entrée en scène ?
Vous m'entendez ?, dit-elle 
Je ne vous vois pas , dit la lumière 
Comme le dernier carré de vie qui se maintient 
Sur son dos , planches d'un théâtre , un dernier one man show
On dirait une peinture du Caravage 
La mort qui a mis du temps à voir le jour
Sa ténacité ,c'est plus fort qu'elle
Le mort fauché toujours en manque d'argent 
Alors sa parole d'argent avant le silence d'or combler ce vide réparateur 
Une dernière fois dans les tourbillons d'images 
Mieux voir et goûter tous les plaisirs de sa vie 
Qui ne s'oublient pas
Dans la confidence confier la rupture forcée d'un attachement
Comme quoi cela vaut le coup , la vie 
Ne rien laisser paraître de ce qu'on n'a pas pu vivre 
Pour ne pas donner une raison à la mort 
Quitter représente tout ce qui est propre à l'humain
Tout ce qu'elle voulait ce n'est pas mourir à Los Angeles 
Loss perte Angels anges 
Le philosophe François JULLIEN
Partir est intransitif 
Une ouverture , un commencement , une ébranlement un nouveau temps
Quitter quelqu'un , quelque chose 
Mais partir se tourne vers l'infini