tisseur de poèmes

L'esprit souffla du sable dans ses yeux 

Projeter un dernier sentiment sur ceux qui restent 

Mais le mot japonais  a déferlé si vite son pavillon noir ,

un mot d'hauteur , de la fin ,tsunami

Le cénôtaphe  où l'encre séchée laisse un épitaphe 

Le papier s'abreuve et laisse  le desteint d'une écriture noire sans pleurs

Les premiers seront les derniers 

Car leur souffrance sera telle qu'ils auront la faveur d'un divin

Avoir le dernier mot 

L'emporter aux nues ,dépouillé d'un paysage apocalyptique 

Mais la vague dans un bruit assourdissant les a emportés 

Eux qui pensaient ne plus trouver de contradicteur

La vie dans la peine de mort

Le dernier jardin d'une garden-parti(e)

Il ne reste plus qu'à se recueillir dans la fleur de leurs souvenirs

L'émerveillement des premiers mots jusqu'au point noir final

La contre -épreuve ,la dernière impression d'un soleil levant

Son oeil rouge se prosterne dans un futur de politesse.