tisseur de poèmes

Elle se tenait deriière la porte vitrée
21 carreaux comme 21 carats
Dans sa veste à lui noire aux manches de chemise dépassant 
Comme s'il allait dans une salle de jeux 
Il se tenait derrière elle lui prenant la taille ,l'embrassant sur le cou
EnCOUrageant 
Il montrait aussi par transparence à ceux derrière la porte 
Qu'elle avait quelqu'un 
Carreau comme impair(ils sont déjà deux) passe et manque d'une Roulette 
Une guitare capable de jouer par elle même si on lui donne un début D'air ,une musique d'accompagnement 
D'un bouton de rose à qui elle racontait des histoires de ses doigts 
A la forêt dense qui cache son exil , un lieu de plaisir 
Elle a perdu sa langue et ses lèvres attendent qu'il lui conte une Histoire d'amour 
Ses mains de passage dans son labyrinthe secret
Se perdre et repasser dans les endroits à émois 
Comme le bouton rouge de tournage 
Comme si ailleurs n'était que des sentiers ordinaires 
Pas ces endroits où les non initiés n'ont pas leur place
Rien qu'une marche blanche sans écriture 
Il ne fallait pas qu'elle touche la poignée de la porte 
Comme si elle avait de sortir 
Comme dans un opéra , une salle de concert
Où les portes sont closes pendant le spectacle
Une main qui décent sur ses habits 
Une main qui ne découvre pas 
Tant que la chaleur ne s'est pas installée
Une main qui donne envie de liberté 
De se désha"biller " de perdre la boule de cette roulette
Un corps qui envoie le signal 
L'autorisation de dégrafer, déboutonner ,dézipper
Une clef qui ouvre ses portes à elle 
Ses habits qui tombent au sol
Elle manque de tenue 
Ses mains à lui qui s'expriment avec retenue pour qu'elle 
Ne tombe pas dé Nue
Des mains pleines jamais vides de sens
Au comble
Derrière la porte vitrée entre le cristallin et la rétine
Donne lumière et couleur