tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

elle a tout donné il ne reste qu'elle

Vous voulez que je sorte , vous en avez besoin une sortie automate , pour faire plaisir

 Oublier le sien

 J'en ai besoin aussi même s'il n'y a personne Juste me montrer Ne pas rester oubliée 

Une fenêtre à carreaux 

 Mes bras comme une diagonale Mes fesses comme un pion sur un jeu à cases Les rideaux tirées de façon à ne voir que mon corpsNe vont pas au-delà des mains

Dis le moi dans le jardin , tout a bien commencé dans le jardin Parle moi au milieu des fleurs

Je laisserais tomber ma robe blanche comme celle d'une mariée 

De la porte fenêtre jusqu'à ma robe déchue j'aurais laissé toute transparence

Mon corps opaque face à toi 

Il fallait que je vois le jour pour être sure que ma nuit était bien terminée 

mais c'est mon corps qui le savait mieux que ma tête 

Il s'est tourné vers le jardin

Mes yeux eux veulent entendre ne serait ce qu'un bruissement 

Du bruit et je sais qu'une présence s'y trouve 

Même une humeur de vent un commencement de conversation 

Tant que serais belle , désirable il me faudra répondre 

Mais que je ne serais plus à cette hauteur il me faudra user tant d'énergie 

Pour distraire un regard 

Les femmes s'appellent toutes alors Lassie 

Lassitude 

Se tourner versqui : versans

Dans la plénitude de soi 

Pour se reconstruire 

Bôter il me reste b/elle 

Femme tout court   



07/12/2014
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