tisseur de poèmes

Ne rien dire parce qu'une parole serait  une critique 

Quand c'est beau , ce sont les yeux  qui pétillent comme un oh champagne 

Quand c'est beau , c'est la bouche bée  qui s'émeut d'un ah 

Entre chacun de mes  mots    , des blancs 

Les tiens s'y intercalent   

Comme un métro ,la phrase part pour sens 

Tes lèvres boutons  pressions  ont peur de s'ouvrir  

Cela voudrait dire qu'on ne sort plus ensemble 

Mes câlins  à l'aveugle cherchent ton chemin

Mes lèvres ont habillé de baisers  tous tes sentiers comme des balises 

La langue en laisse  est partie se promener 

Comme si une autre langue en laisse aidait à une rencontre 

Pour ne pas être seule , trop facile d'idées , toujours déshabillée  

Prends moi pour ce que je suis 

Ne me suis pas pour  te vêtir  d'un amour 

Parce que tu te sens nu 

Ca te va bien  mais cela ne me sied pas 

Tu crois qu'un rien m'habille 

Qu'est que   tu m'apportes ?

Qu'est ce que tu  emportes avec toi ?

En regardant les nuages , j'ai l'impression de te voir 

Mais toi tu ne vois pas le ciel bleu de mes yeux 

Tu as peur qu'il ne pleuve