tisseur de poèmes

Tu demandais des actes plutôt que des paroles

Alors je clame mes vers sur les planches d'un cercueil 

J'étais obligé de jouer ma dernière carte

Je ne pouvais pas me défauxser de la mort

Sous les reliefs d'une tombe,tu restes 

Je compte jusqu'à dixparaître dans la terre à ombrer

Maintenant je vais me teindre d'une ombre

M'éteindre dans les cendres 

Le vivant veille et ne dort que d'un oeil

Le mort a ses yeux fermés sur les sorties du soir 

Toutes lumières éteintes ,le spectacle commence

Le souffleur disperse les mots dans un dernier soupir 

Les langues vivantes endeuillées inspirent les maux 

Le black -out des couvre-feux Madame,Monsieur  sous le poêle

La mort d'un cygne d'eau sous les crues des sanglots

La croix signe de terre 

L'âme signe d'air retrouve son ascendant 

Les tentures,les vêtements de deuil d'une messe noire

Des Yeux morts, de la langue morte émanes des souvenirs

Les cendres broient du noir 

Les prières trissetesses de voeux pieux 

Une ronde évidée et sans queue ,ménopause 

Est sur le sans -retour 

Oeil de chat dans la nuit éternelle 

Herbe à chat sur une tombe fleurie.