tisseur de poèmes

Le blanc de l'oeil la page , la pupille le mot 
Quand je te lis ,une lecture dans la lecture 
La somme de tous tes mots dans une pupille 
Une bille noire qui roule comme les yeux 
Une bille noire qui ne déteint pas sur le blanc, ne laisse pas de trace
La flamme de tes yeux ,bougie déjà fondue sur la table de chevet
L'instrumentalisation ,accorder quel instrument ?
Quand la lecture est finie il ne reste plus que le silence
La lecture intérieure s'est tue 
Vers vides 
Une fosse nouvelle pour un entairement
Traverser les passages cloutés comme des strophes rectangulaires
tes pas en rime
Sur le gradin tout en haut tu regardes mon texte
Le gratin ,la grande huile d'une peinture
Mais sur une toile objet de l'esprit ,sur un texte évocation 
Je ne sais à quoi ressemble l'image que tu en fais Et si tu me voyais pour de vrai ?
Le souffle de vent du boulot ,son travail
Tu ne l'entends pas , tu crois que cela a été facile 
Pas plus que le halètement d'une relation 
Un amour facile
Taper sur les touches le cliquetis
D'une clef 
Ouvrir les espaces 
Souffle sur mes yeux 
Les cils vacillent 


Montrer ce que sans le poète nous ne verrions pas