tisseur de poèmes

Ceux qui sont naufragés du logement

Ceux qui se retrouvent dans une galère 

Ceux qui coulent du jour au lendemain 

Sans établir de parallèle :les côtes polluées par les algues vertes 

Mais le constat est très a-mer

Les poches de pauvreté sont vides 

Coupes budgétaires :la coupe est pleine

Budgets étriqués loin du grand large

Budgets amputés comme les arbre mutilés  qui laissent des déracinés

Des poches à fermeture éclair :foyers d'urgence ,expulsion locative

Un délitement  de la classe sociale  ,une société faite de segments et de niches

Où se nicher? ,l'être de rupture

Home au foyer débordé ,un délit de fuite dans la rue

S'en sortir pas dehors mais dedans

Fermer "desplaces " à la rue

Hé berger ,tes brebis égarées !!!

Vivoter :les urnes funéraires des morts de la rue

Sans établir de parallèle : les morts dans les accidents de la route 

Les voix de communication ne sont plus entendues 

Les pièces d'un logement ne communiquent plus

Un 115 qui ne répond plus au "call girl,boy" 

Ils vont à droite ,à gauche mais au centre "urbain"

Ne plus être obligé de dormir sur le" troptoir ", c'est encore trop demandé 

Le matin ,quand ils sortent d'un foyer ou d'un centre public 

Ils ne savent  pas quoi faire de la journée 

Ils cachent leur misère derrière un sourire

Un closdo qui attend qu'un ange mette la clef sous une porte 

Pour entrer dans un petit coin de paradis