tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

Faux semblant

Le haut de ton visage la scène d'une rue 
Le bas de ton visage une bouche qui ne dirait que moteur
Le u d'un vu de tes lèvres 
Le bout de celles ci qui avancent 
Ton nez un chevalet sur lequel serait posé cette rue
De profil , le haut de tes épaules nues et ton cou
Le début de cette rue
Une remontée des yeux qui ont pourtant beaucoup regardé
Et qui veulent encore voir
Des yeux jamais fatigués se donnent un défi 
De par son seul oeil dans v/O/ir 
Un verbe cyclope 
Une rivière qui contourne l'écoeil
Continue son cours tranquille
Comme une larme sur les côtés 
De par cette rue je vois descendre quelqu'un 
Est-il cette larme qui cherche à atteindre en descendant la rue
Mais toi tu continues d'avancer
Un voir comme dans voir venir
Où tout est arrangé , truqué ,de façade 
La visite d'un officiel
Cela tu n'en veux pas
Du reste ,la rue est déserte, les réverbères sont allumés 
Que cet homme ,le dernier du crépuscule avant la nuit
Faire voir :partout où elle passe
Les choses se donnent à voir comme un billet d'entrée
Elle passe le voir
Parce que le voir est pris pour un pont levé 
On a jamais accès à ses yeux qui suivent la rue, qui avancent 
Un voir comme compris , inclus 
Deux yeux entre parenthèses d'un visage
L'infini est son sujet d'étude 
Des bornes de connaissance
Confrontés avec la réalité ,les souvenirs décoivent
Une rue ,dans la ville
L'anonyme mais sur laquelle marche Ils et Elles
Quand elle quittera la ville , les sentiers , les pistes
Sauvages , fréquentés par des connaisseurs
Sur la rue des traces de rayures 
Celles des pas multiples
Au milieu de celle ci ta bouche lègèrement entrouverte
Quelques rayures comme des cheveux y dépassent
L'homme qui descend sur le côté lui suit la ligne du trottoir
Tu regardes l'avenir 
Il ne faut pas regarder dans ses yeux et y voir les souvenirs




13/07/2018
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