Faux semblant
Le haut de ton visage la scène d'une rue
Le bas de ton visage une bouche qui ne dirait que moteur Le u d'un vu de tes lèvres Le bout de celles ci qui avancent Ton nez un chevalet sur lequel serait posé cette rue De profil , le haut de tes épaules nues et ton cou Le début de cette rue Une remontée des yeux qui ont pourtant beaucoup regardé Et qui veulent encore voir Des yeux jamais fatigués se donnent un défi De par son seul oeil dans v/O/ir Un verbe cyclope Une rivière qui contourne l'écoeil Continue son cours tranquille Comme une larme sur les côtés De par cette rue je vois descendre quelqu'un Est-il cette larme qui cherche à atteindre en descendant la rue Mais toi tu continues d'avancer Un voir comme dans voir venir Où tout est arrangé , truqué ,de façade La visite d'un officiel Cela tu n'en veux pas Du reste ,la rue est déserte, les réverbères sont allumés Que cet homme ,le dernier du crépuscule avant la nuit Faire voir :partout où elle passe Les choses se donnent à voir comme un billet d'entrée Elle passe le voir Parce que le voir est pris pour un pont levé On a jamais accès à ses yeux qui suivent la rue, qui avancent Un voir comme compris , inclus Deux yeux entre parenthèses d'un visage L'infini est son sujet d'étude Des bornes de connaissance Confrontés avec la réalité ,les souvenirs décoivent Une rue ,dans la ville L'anonyme mais sur laquelle marche Ils et Elles Quand elle quittera la ville , les sentiers , les pistes Sauvages , fréquentés par des connaisseurs Sur la rue des traces de rayures Celles des pas multiples Au milieu de celle ci ta bouche lègèrement entrouverte Quelques rayures comme des cheveux y dépassent L'homme qui descend sur le côté lui suit la ligne du trottoir Tu regardes l'avenir Il ne faut pas regarder dans ses yeux et y voir les souvenirs |
⨯
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 7 autres membres