tisseur de poèmes

Tu as été triée sur le volet

Feu naître dans mon coeur 

Une claire voyance quand ta lumière pénètre dans ma pièce puis mon regard

Une voyance claire quand je te regarde par la vitre mais sans cette dernière oserais-je encore  regarder

Mon nez épaté contre la vitre mes yeux s'arrêtent à ta frontière 

Ouvrir la fenêtre c'est que j'ai vraiment envi  de plus

Ce qui vient du dehors remplit le vide seul ,sombre 

Besoin de percer ,de créer des passages car  elle n'aime pas ce qui se renferme ,elle donne , ne garde rien 

C'est l'homme qui se cache , se protège , lui interdit son intimité 

Intruse , elle s'invite , reçue grande ouverte ,fermée par jalousie

Elle aime se montrer , filtrer à travers les rideaux ,elle transpire (la buée sur ses carreaux )

Elle met en valeur comme un projecteur , une fenêtre sur

La photo souvenir derrière son cadre

Faire la cour fenêtre  en dansant l'espagnolette sous ta fenêtre

Tu jettes l'argent par la fenêtre pour la prestation

Tu mets ta tête à couper sous la guillotine pour prouver ton amour 

Etre une fenêtre en saillie pour te prendre

Une tabatière pour priser un carré de ciel 

Un hublot ,fenêtre du navigateur ,

Une baie"supère"

Faire un mastic dans les casses de verre

Tu sors tes volets  pour que nous allions  voir ensemble un pan du ciel

Les nuages , chien de chasse , l'éclair d'un fusil

La tristesse pour une  proie, les gouttes du ciel

Une vitre sale , les traces  d'une intempérie 

L'homme ne peut accepter un lieu sans fenêtre 

Car quand la fin est arrivée  ,il se tourne souvent  vers le ciel

Retourner  à la terre et la nature fait pousser 

Un coup de foudre pour une maison qui nous fait les yeux doux 

Toi tu m'habites .