Fiction
Tous confinés sous le toit du monde
Les fleuves du monde comme des douves Les volcans côte à côte comme les trous de flûtes en terre Voix sans visages, oreilles regardent Une vie ordi/naire La femme aux boucles d'oreilles ,celles d'un oreiller ,des nuits couchées Une bonde retirée de sa mémoire Et voilà la parole ,les mots qui se vident par le canal jusqu'au larynx Elle se jette à l'eau Autrefois la force des cris ralentissait sa chute dans l'A bis Dans sa grande robe ,brouillard pour une hauteur d'enfant Autrefois au ras ,rien à signaler ;pas préparé à naître Maintenant des voix qui se font entendre ,des écritures singulières Autrefois des bruits parasites comme le bruit d'une télé pas éteinte après la fin des émissions Autrefois des éruptions verbales qui explosent sans nuanciers Comme si mâle élevé Si prolixe en pensées ,si silencieuse en paroles Sur la feuille blanche des pelures de matière grise Elle écrit Si la guitare était un bateau ,la voile un plectre Les cordes à rude épreuve dans la tempête Et elle ,mis à l'épreuve en restant debout ,dans un solEAU La voix pied marin maintenant que tout explose Un volcan qui se réveille mais sans les fumées au loin Comme celles des Indiens ,pas de pressentir Maintenant c'est la nuit qui avait peur |
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