tisseur de poèmes

Dans ton flacon transparent tu te dérobes

Tu te caches derrière une petite robe noire

Quand j'ôte le bouchon 

C'est un peu comme si je soulevais ta robe

Une bouffée de parfum apporte comme une vague 

La crête d'une feuille blanche pour une écriture sensuelle 

Dans ta petite robe noire , tu es la fleur  de l'ombre 

En plein jour,

Tes mains et tes jambes blanches sont la canne 

Qui guide nos yeux aveugles à la trace parfumée

Qui ne voient que du bleu 

A la nuit tombée,

Tu deviens alors la fleur bleue d'un conte bleu

Quand tu gares ton scooter  à l'entrée d'une boîte de nuit

Tu dénoues le ruban de ton casque bleu

Dans cette zone bleue tu as la permission de minuit

Quand je passe au bleu

Je suis intrigué par ce sent-bon de qu'est-ce ?

Laure bleu ?

Tu es la nuit bleue 

Qui me prend pour un bleu 

La rencontre d'une grande bleue et d'un grand bleu

Dans cette planète bleue jusqu'à l'heure bleue

Un lendemain noir et blanc  qui s'en retourne gris bleu