tisseur de poèmes

Je ne l'avais pas vu depuis quelques temps 

Son vêtement  gris clair et ses cheveux noirs m'ont rappelé 

Un fruit exotique à la chair translucide d'un blanc un peu gris à points noirs

Comme quoi la réalité d'une personne est parfois une évocation d'un souvenir lointain

D'un bien être et d'un plaisir qui transcende votre interlocuteur 

L'incarnation d'un désir caché d'une certaine qualité de regard 

D'une évasion et d'une rencontre impossibles ici bas 

Une peur inavouable d'un échec présumé qui se range dans un harem de songe

Une belle femme peut avoir  la teneur d'une pièce de théâtre 

Mais perdre sa densité  si elle devait  tourner avec  des extérieurs dans une scène de cinéma

Comme si son intériorité contenait quelque chose d'inflexible  au milieu de la flexibilité humaine

Un corps  qui vit en France, parle la langue du pays ,connaît ses lois et coutumes

Mais qui se comporte comme un  étranger qui ne peut s'acclimater à ce mode de vie

Elle a beau construire une image impuissante à tromper ce que l'on pense et dit d'elle 

La presse s'empare de ses héroïsmes et de ses vices

Elle vide ses secrets ,la dépossède de ses mystères 

Rien n'est impénétrable ,inavouable , voilé : tout se sait 

Alors elle n'a plus que sa main pour cacher sa figure

Elle cherche celui qui l'aidera à retrouver son droit à l'ombre

Qui lui permettra non plus de communiquer mais de convaincre

En récompense, elle se laissera aller à donner une réponse qui tombe sous le sens 

Celle révélée par le plaisir des sens ,celle qui dit tout après l'amour 

Comme l'ondée qui tombe aujourdhui

Ou bien elle efface ou satisfaite ,elle peut dire après la pluie,

Cela m'a PLU .