tisseur de poèmes

Je suis allé quelque part à peine arrivé
Je suis allé deux fois à l'encontre
Serait ce ce qu'on appelle une rencontre
Dans le charivari d'une tempête
Les vagues échouaient sur l'indicible rocher
Ton écharpe nouée en cravate
Dans un chahut de classe pour une leçon de vie
La senne ramassait les faînes 
Les feuilles tombaient comme des plumes
A quoi bon l'oiseau ?
Les cordes tiraient le tronc d'une guitare 
A quoi bon se montrer nu ?
Les bêtes ont au moins une fourrure
Pendant ce temps le ciel mange les nuages barbe à papa
On entend un Ah ou Eh Ou Oh 
Un h aspiré dans cette tornade
La nature se révèle 
De ce quelque /part , je suis resté 
Je l'ai regardé aussi 
L'enfant de notre regard dans les flaques d'eau 
Le vent claque les portes 
Alors je suis resté chez moi
Je ne pouvais donner mon écriture 
De peur qu'un mot ne s'efface 
Puis le calme est revenu 
Le port de D'ouvre