tisseur de poèmes

Tapote la page comme la neige sur le carreau 

Ta pote aussi 

Aujourd'hui je m'enveloppe  d'une châleur protectrice en ce jour finissant

Qui sait ? Demain il pleuvra 

Ma bande son , les chants d'oiseaux printaniers 

Echos sensibles  d'une langue d'origine

Celle qui venait du ciel 

Le verbe que l'homme s'est mis à conjuguer 

Les mots qui ne sont pas le reflet  des choses désignées

Mais une contrefaçon 

Sans façon ne signifie pas que je suis contre

Pas de glaçons , pur

Jaillissent comme des bric à brac 

Et broc  , cassés tombés  accrocs 

Réparer ,non ce n'est plus à la mode !

De bric et de broc , ces deux journées de repos

Faire parler un objet qui est un danger en soie 

Il se froisse 

Lui donner une bulle blanche 

Parce que les mots sont trop lourds 

Il faudra lâcher du leste 

Trop de lettres  feront tomber la pluie 

Mieux vaut un cumulus  blanc  au moins pour son eau chaude 

Il ne se donne pas  

Il se capte , se capture 

Prendre ce qui vient  , même furtif

Manifester son opposée est un moyen d'exister 

Comme la belle qui se fait désirer 

Venu et revenu , impôt de passage  d'un entre/potes

Les rumeurs de l'herbe ont colporté cette histoire 

Que j'ai touché de mes doigts nocturnes

Une peur rosée  dans le noir 

Quelques gouttes suffisent  pour amener  un vers  à  soi