tisseur de poèmes

Ne pas cacher un secret inavouable 

Car plus on se cache ,plus on est remarqué 

Ne pas rougir car plus on vous remarque 

Et plus cette pression vous met en ébullition 

Juste se faire oublier ,

Un objet perdu ramené aux objets trouvés 

Le scoupe de la réalité ,sansçationnel

Pas de coupures de presse ,de vraies plaies insupportables

Pas comme la solitude des nombres premiers

La fracture numérique , sacrifiée 

Tandis que le gros de la troupe suit 

Une vie d'enfance avec ses proches qui vous entourent 

Comme un mur d'enceinte de confinement

Le bruit du temps où il ne se passe rien

Que les mots qui parlent , chantent ,communiquent à voix haute

A l'intérieur des choses vues: les quatre murs

Jamais en avance , jamais accusée du retard 

Se mettre en arrière et se fondre dans la foule 

Pas d'avant , pas d'après :on n'a pas été là 

La planque argentique ,un bon filon

Comme les arts qui paressent au soleil

Renonçant aux finitions d'un amour impeccable

Ni corps d'âge, ni encre engagés : neutre

Réserver l'avenir à ce que l'on peut encore trouver de disponible 

Un pante-alon pas fute -fute 

Une feuille de bout de chou jaunie à force de fhumer l'air

Le tchador, l'abbé souris 

Alors le poète joue le rôle d'un fabulateur 

Qui promettrait la lune en jetant  des reflets d'argent par la fenêtre

Dis moi quelque chose car ton quelqu'un est dans la moyenne

Je vais rouiller à enrayer le vers