Humeur
aujourdhui le poète est paresseux
Il regarde la rue et ce qui fait souvenir sa mémoire
En jouant un rôde movie
Il attend qu'elle dessine ses lèvres d'un rouge
Comme si elle n'en n'avait point
Qu'elle trace ensuite de son bâton de rouge
le chemin
Etre en immersion dans son verbe qui va diriger son corps à lui
Mais il a peur d'abattre un long travail
Que ses neurones dans un excès de vitesse aient un accident cérébral
Il aura toujours une affinité énigmatique qui elle soit
Lui trouverait plus approprié infinité énigmatique que finité
Tous les gestes ,les regards qui lui arrivent à distance à deux mains
Pendant ce temps tout ce sable de page
Un sablier écoulé
Toujours pas répondu à la question
Le temps perdu en est la réponse
Tu me connais par ma poésie
Mais c'est le temps qui ne veut pas qu'on se rencontre
Alors je paresse
Grève de l'écriture
La lumière se ramasse toute seule dans un sceau à sable
Pour être luciole de nuit
J'entends l'escalier roulant des vagues
Personne n'en descend
Je me laisse aller
Alors personne ne m'attend
En plein jour je regarde l'ombre
Annonce -t-elle un mauvais présage de son noir corbeau ?
Ce n'est que la mienne qui se prélasse aussi
Dans le paysage derrière moi un train qui passe
Il joue de l'accordéon de son soufflet
Un bal musette face à mon épuise/tte
Au crépuscule le bec jaune ramasse les miettes de lumière
Pierrot a pris ma plume
Peut-être demain de bonne humeur
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