tisseur de poèmes

Une mariée sur le lit nuptial froissé 
Le haut dénudé
Le bas portant encore sa robe blanche
Dans l'église l'espérance , la joie d'un nouveau départ
Puis le matin elle se rend compte que le désir a dit oui
Que ses sentiments ont dit oui
Que ses pensées se sont dépassées jusqu'à la jouissance
Ce n'était que cela 
au fond d'elle même que son corps qui a dit oui

J'ai entendu que l'on m'appelait 
que des regards cherchaient
que l'on faisait une prière pour que l'on vienne 
Répondre par une présence 
me voilà ,je suis là 
Il n'y a plus personne

qu'elle est la réalité de l'autre?
Pas forcément la réponse à mes pensées
Le réel est là mais ne demande rien 
un face à face ,on se regarde 

Qui te l'a dit ?
Que puis je te dire d'autre !
Tu as écouté des paroles en l'air 
Que du vent
Que ne t'avais je pas dit ?
Si toute fois j'avais à te dire
Et si je te l'avais dit 
Tu aurais eu des doutes 
Il aurait fallu que tu t'appuies sur les autres
Comme si cela devait se recouper 
Etre vrai alors
Quand on en a besoin on l'appelle
Comme quelqu'un prisonnier
où est ma liberté?
Quand tu cherches désespérément
Où es tu ?
Tu ne m'entends pas , je marche 
Comme si parce que nos chemins se croisent
Nous parler
J'avance comme dans le rien 
Je réponds si cela m'intéresse 
D'un regard ,d'une parole
Tu n'aimes pas faire un monologue de pensées
Forcément ,j'y pense 
Il faut qu'il y ait quelque chose au bout
Y aura bien quelqu'un qui 

Pendant ce temps
La mer reflète l'instant présent 
Une vague n'est pas un message porté jusqu'au sable
Je ne peux être dans un outredire