tisseur de poèmes

Une violonade qui de son archet découpe les notes
Ourlées , agrégées puis effilochées 
Réduites à un trait dessinant sur le quai 
Début d'un vers près du blanc ,des pieds noirs
Des mots d'un ailleurs 
Entretenir à chaque ligne ,l'instant nostalgique 
Qui s'efface à chaque clin d'oeil
Sur une table ,une nappe 
Qui ne retient rien dans ses filets de dentelle 
Qu'un bois désarrimé qui va rejoindre la montagne là bas
Recouverte à son sommet d'un manteau neigeux
De loin on dirait une nappe blanche qui attend ses couverts de mots
Tout a commencé parce que tu as bougé une pierre
Qui n'avait plus le fondement sur lequel s'appuie l'être
Plus qu'un flou artistique impressionnant 
Applaudit pour chasser les mauvais esprits
On les appelle les impressionnistes