tisseur de poèmes

A longueur de journée 

On n'en mène pas large 

La quadrature du cercle 

Cela ne tourne pas rond 

La crise  : où est la sortie  ?

Cherche un passe-partout 

Un évainement !

La nuit enveloppe le nuage blanc 

L'ombre te prend déjà 

Avant même que je ne pose mes mains 

Mais cette ombre ne t'apporte pas le plaisir de la chair 

Ce n'est pas un volatile susceptible de s'envoler  , de disparaître à la vue 

Petit petit  et puis un coup de fusil

Ce qui nous est plus donné en amont 

On le retrouve en aval

Aval-er  des coule-oeuvre , nos créations mentales sur la crise 

Le serpent qui se mord la queue 

Pas de cachet !

Le temps passe très vite et le temps ne passe pas 

La crise devant derrière  

Voix hallucinées 

Verre transparent qui n'arrête pas le regard 

Interrevenir     : suis dans la lune , 

S'il existe une incertitude  : demandez aux dieux

Mais si eux mêmes ne sont pas sûrs d'exister ?

Boire pour oublier  , être dans l'ivresse  

On s'a-gîte  mais rien ne change 

Le gîte et le couvert  ,bien couvert  : sombre  , morne

Remèdes solutions : illusions car on ne sait pas où l'on va 

Ce qui était vrai ne l'est plus 

On est dans l'incertain 

Il n'existe pas de résolutions mathématiques  

On ne peut plus se situer  par rapport au futur 

Cela va s'arranger , c'est un cycle  mais comment ?

On a besoin d'un butoir  pour avancer 

Mais là c'est l'incertain 

Au bout du compte  : on nous ponctionne

Sort net après tout ce qu'on vous a retiré du brut 

Donnant (vous) , donnez  donnez 

Matière grise  oui votre cerveau est  au mal fixe

On s'interroge sur nous même ? 

L'épreuve  de la question 

Nous avons bien compris le phénomène crise 

Sans avoir mémorisé la redirection vers le bon chemin 

Ce qui se trouve déjà dans notre  cerveau  doit être reprogrammé 

La crise c'est prendre une décision 

Ne pas tout figer  

Possibilité d'agir  , d'innover 

J'en suis certain ," bouge ton corps " delà ... au delà