tisseur de poèmes

Le grand large a pris le large 

Toi qui enmenais  large 

Toi qui étais au large 

Toi qui vivais au large

Tu attends l'appel du large maintenant

Tu es dans la basse mer  

Celle où les bateaux sont échoués 

Celle des coquillages qui traînent sur le sable 

Celle de la vase et de ses fleurs d'algue 

Un lieu au temps tic tac alors que les heures passaient assouvies

Un désert d'eau aux baleines à bosse

Tu es la dame sèche à prix dort

Tu bivoixques dans un wa-dit qui se taie d'oreiller 

Tu laisses couler l'écriture à flots

De ce rhomme qui se la coulait douce 

Tandis que toi tu portais la brassière

Dans ton pantalon cigarette ou ta jupe crayon

Tes idées aux meurtlégères 

Aux affects -tueuses qui laissent dans un état de plaiesir

Tu restes attachée malgré ton bon délié

Femme bien fichu en tissu foulard

Dans une robe mise en plis qui ne veut pas devenir minijupe

Ta tenue légère est habitée par toi ,simple détenue 

Retenue sur le sol asséché ,le réel qui s'imiss 

Ce qui est de rêve: l'eau turquoise dans sa robe chemisier blanc

N'a plus que la peau bronzée dans une robe noire 

N'est plus qu'un ar-buste au grand teint 

Sur sa poitrine un é-collier  à qui on apprit son grand large.