tisseur de poèmes

Le temps n'a pas de prise  sur toi

Mais je reste branché  

Ceci n'est pas un storytelling publicitaire  

Accrocheur  

J'ai l'impression de te connaître depuis toujours

Tu habites la même ville que moi depuis des années 

Derrière le lisse de ton visage  

Les gens que tu aimes  du même âge  , ils te rassurent

Les gens que tu aimes plus jeune  , la relève

Les gens que tu aimes  plus âgés  , la sagesse 

Je regarde ton dessin  à la sanguine

J'observe , je me souviens

Allongée sur le dos , repus de l'amour    ou en attente d'une étreinte 

Le corps offert  ,  ouvert au désir , à la satisfaction 

Pour un autre corps agissant , désirant   , satisfait 

Celle que je regarde aussi à travers le viseur , sur l'écran d'un appareil 

Le récit  quand tu poses entourée de livres  ,de photos , objets évoquant les souvenirs 

Comme celle qui a vieillit , qui n'est plus 

Ce  ne sont pas des natures mortes car elles racontent  

Toi tu es une somme de pixels  sous une dalle de verre 

Jeune , mince,  papier pelure  : tout à écrire  

Femmes bien en chair  , les formes pour le regard  

Tes jeunes années se sont enfuies  

Besoin d'indépendance , de liberté

Ce que tu  laisses à la postérité , à la mémoire   , à mes yeux 

J'aimais t'écouter en boucles 

Ta chevelure bouclée , toujours partant

Vouloir du neuf à tout prix 

Passer  à côté  d'occasions  ...ratées 

Dé-convenue :pas le physique ! 

Une carte postale marque les pages  

Couleur sur fond noir et blanc 

Mais c'est une lecture chaste 

Au moment où  je crois  que je vais t'aimer  

Enfin ,les yeux dans les yeux 

Tu étais sûre que je  me serais  "athé " 

Vers d'autres croyances 

Je croyais ,verbe simple  

Pas de en , à