journée du blanc
Sur ta peau de chagrin
Tes larmes échouent ton château d'eau
Le vent qui souffle emporte mal fermée
Qu'est que ta vie secrète ? Ton corps exsude ?
Chemin faisant
J'ai pris alors sa longue plume colorée
Mais les mots sont ils déjà morts sur ce linceul blanc ?
Où t'informent t-ils qu'une ébauche ,un imparfait?
Ce blanc n'est -il que
Lisse toire
Celle qui n'a plus de faille
L'hisse toire
Un bateau qui quitte le port
Une vague qui parvient au rivage et échoue
Les vagues sont déjà un échec
Quand ton corps tremble
Tu enhardies ta main qui ne s'effraie plus d'une page à écrire
Un propre de l'homme ta poésie
Comme la plage après le passage de la mer
Un sable histoire
Temps compté d'un sablier
Du sable mouillé dans la paume de ma main buvard
Un texte ensablé
Des mots englués , échoués
Prendre parti de tes mots
Un hors texte ,hors langage
Ou bien est ce
Le chevalier blanc de temps obscurs
l'ombre d'une écritures qui planent
Que le soleil apparaisse et la fasse disparaître
Que ce temps soit de bon augure
Mais le temps a ses raisons
Tient -il un cahier des charges ?
La peur du loup blanc
Tous ces mots , petits moutons noirs
Le poète est le berger de son crayon comme un grand bâton
La blancheur du sucre et les mots fourmis
Enjamber les lignes comme s'il y avait de l'eau, un trou
Un espace sacré
Les mots malades devant la blouse blanche
I will be vers , there en anglais mais le poète entend vers
Les mots pluriel de l'émail ,le poète le veut ainsi
Son texte , une boîte à musique
L'ouvrir pour qu'ils se mettent en marche
Sinon des mots posés sur une feuille
Dans un ordre , une logique ou non
Un texte abstrait de tous gestes
La gestuelle c'est le maniement du crayon
Les liés pour qu'ils n'aillent pas voir ailleurs
Les déliés innocents
Le cercle restreint de son regard , la pupille
Voir , sa plus simple expression
Mots au garde à vous devant le passage des yeux lecteurs
Il emmène ses lecteurs assez loin
Mais ils ouvrent leurs espaces à la hauteur de leur lecture
Un poète anonyme
Ils ne veulent pas attraper la ressemblance mais la correspondance
Dans leurs regards profonds ,il se voit disparaître
Que suis alors , encore
Ecrire en blanc ,clarté du geste
Ils vont se sentir obligés de souiller, gribouiller
Une ombre qui éclabousse un habit bien propre
Alors il faudra la neige pour tout recouvrir
Des flocons pour recouvrir les mots
Des mots capuchons
Le temps capricieux qui fera tomber la pluie
Les bourgeons de parapluie qui vont éclore
Le parapluie des hommes couverts
Il est bon d'y croire à cette poésie
Petite grenouille verte ou reinette ?
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