Journée particulière
Temps qui s'étire comme au lever
Consacrer un peu plus aux demandes
Je n'ai pas le temps en donner
Une minute à soi prendre en charge
Aiguille du temps se fait Cupidon
Coeur de l'éphémère
Un temps horaire
Ne pas attendre
Si je ne dois être qu' une oeuvre de tableau
Est que seuls les artistes sont humains
Ne suis je fait que pour les rêves ?
Dans la foule que tu croises
Qu'est qui passe le plus vite ?La foule ou toi même ?
Sur une table de café littéraire
L'endroit où écrire
A travers la vitre lire la presse
Comme ceux qui lisent les journaux au coin presse d'une artère principale
Dans certains pays
Chez nous à Paris c'est le kiosque porte parapluie
Où la presse attend d'être dépliée
Une écriture en coli/maçon
Construire
Une vitre qui se remplit comme un verre
Maintenant tout en haut
Encre se dilue comme le sirop diabolo menthe
Flotte la paille crayon
Est -il encore possible ?
Rien qu'une éventualité
Un soupçon de chance
Poussé par le vent
allumé de lumière
Entre voir
Paupière est ouverte
Joindre les mains pour plus de force
J'ai cru entendre
D'un murmure , une petite voix
d'un frisson un câlin
Tout comme si cela devait advenir
Je le sens
On se dira au revoir, on s’écrira , on fera la prochaine fois
Se revoir , ce n’est plus se reconnaître
Comme si le retour au pays nous avait fait oublier
Envoyer des mots
Des mots graphie et l’image mortelle
On a envie de faire avec d’autres
Comme s’il fallait du sang neuf
On ne se retourne pas
On ne marche pas à reculons
On marche dans les pas déjà tracés
Pour ne pas savoir où l’on va
Pour ne pas faire mal
Un voyage en commun
Puis chacun reprend son porte bagage
Ferme la porte
En voiture
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