l'homme qui marchait au milieu des mots
Une prose à l'étroit comme un costume étriqué
Ne plus pouvoir respirer
Expirer jusqu'au dernier mot , la dernière phrase
Avant de retrouver son inspiration dans sa résidence d'écriture
Un blog ou un site de poésies
N'est-il que d'imagination ? sans le merci d'être là des lecteurs et des lectrices
Il est mis à nu , l 'écriture l'ha-bille noire ou bleue jamais rouge
C'est sa main qui l'est à force d'écrire
Sa prose, elle , est verte comme la sève
Qui devrait faire pousser un arbre en chaque lecteur et chaque lectrice
Comme c'était la mode à la naissance de planter un arbrisseau
Une prose maigre à force d'exercices
Sans avenir , ni passé sauf celui des lecteurs et des lectrices qui se rappellent , se souviennent
De quelqu'un , de quelque chose ; ce qu'il adviendra de son écriture, de ce qu'en feront les lecteurs et les lectrices
Une prose à étages dans laquelle il faut monter ou descendre les escaliers pour comprendre les subtilités , atteindre l'élévation
Dans la cave les meilleurs crus , à la Lumière le divin en qui l'on croit
Ne pas jeter qu'un coup d'oeil mais s'intéresser à ce qui vient le compléter
Une prose pour des lecteurs et des lectrices paresseux pour qui il faudrait faire tout le travail
Lire que le bébé d'écriture ou une prose en panne d'inspiration qui voudrait que le lecteur fasse office de souffleur
Une prose qui ne veut pas mourir parce que les pensées s'éclipsent , s'oublient , changent
Donner à l'écriture un passé , un ancrage.
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