tisseur de poèmes

bonjour, bonsoir parenthèse d'une vie journalière 

le soleil se couche ,la lune se lève 

ouvrir ,fermer un livre 

deux pages en vis à vis 

comme deux regards qui se racontent une histoire

musée guillemet des rencontres amicales, professionnelles, familiales 

merci ,un m serpent qui coure après un contact vers un c comme coeur qui se tourne 

entre les deux il erre à la recherche ,à la poursuite des mots lus d'un livre 

que l'on aimerait dire à quelqu'un 

des mots que l'on écrit comme à un partenaire 

mots que l'on dit à soi en dialoguant avec sa petite voix intérieure 

mots qui saignent comme une première fois ,un premier amour 

la perte de sans comme une rupture 

comme un ange déchu sans elle 

le surmoi d'une lilith 

une vierge qui porte le sexe de l'homme en elle :le i

une femme ou un homme ,les deux s'em quand il s'enlacent em-me 

mais c'est encore la femme qui porte le besoin em me 

l'homme lui a toujours un ballon ,allez   l' O M

qui roule pour marquer un but 

pouquoi ne pas écrire fame ?

on dit infâme ,une femme 

on dit un homme ,une omlette 

ah toujours des mots 

même ceux qui restent après la mort 

ceux qu'on écrit sur une tombe 

la fin,n'est jamais une fin 

on prie, on esquisse un après ,on se souvient 

nous sommes des acteurs toujours en ad-diction 

int-rue dans un espace privé de quoi

on a toujours au moins deux mots à te dire 

même dans le silence on tourne 

la ronde des mots qui ne tournent pas rond

cinglé comme un navire vers un point déterminé