tisseur de poèmes

Mes yeux se régalent de Palais 

Les épices font danser mes papilles gustatives 

Mes lèvres embrassent le spectacle féerique de lumières

Les feux de l'amour séduisent comme  les psylles 

Enflamment les coeurs à blanc 

Le désir mouillé d'un bain de langue , de foule 

Entraîné par le courant 

Près du désert du Thar ,tout n'est qu'oasis de beauté

Drapés dans leurs saris ,le marcher flottant des indiennes

L'écho de ma rêverie laisse flotter un sourire 

Les beaux cheveux pendent sur leur épaule 

Comme les branches d'un arbre du  voyageur 

Je ne suis que sa feuille pas sente 

Une pluie de pétales pour  badeau 

Accompagne la bande son de mes yeux animés 

Passager de la pluie sur un pont à mousson 

J'interpelle les rues passantes 

Converse avec les boutiques 

Mes yeux s'arrêtent 

Des regards se croisent

Espace blanc sur le bord d'un gange 

Défilé manuscrit de mannequins de marbre

Moucharabié  cachemire ton reflet voyageur dans ses yeux 

La poussière des pas lève le voile inexploré d'une découverte 

Les couleurs mettent en valeur leurs bruns foncés

Gourmandises chocolatées

Toi le voyageur à qui l'on dit bon vent 

Pourtant c'est l'inde qui te souffle 

Alors que le plaisir est partout 

Tu cherches le kama sutra

L'inde t'enmèneras toujours là où tu ne veux pas aller 

Là où tu n'es pas attendu