tisseur de poèmes

Six mois pour lui ,six mois pour elle ,une année à deux 

Un bonheur rêvé  dans un petit monde forcément irréel d'un bout à l'autre 

Une vie heureuse pas forcément réelle jusqu'au bout dans le grand monde

Les opportunités,les circonstances ,les coïncidences  te feront basculer dans l'imprévisible 

Le meilleur aura le goût amer de la défaite ,le pire le goût succulent d'une victoire

Mise à distance la réalité se protège de l'angoissante fragilité des sentiments humains

Mentir sur son âge pour s'engager ,paraître plus grand ou pas encore trop vieux 

Rester dans la course ,se faire courser même sur la piste aux tempes cendrées

Figure même de l'amour insaisissable , tu cours

Le monde  ne se limite pas à un bout de trottoir 

Quand tu m'as tapé dans l'oeil 

J'ai remarqué que tu avais les plus beaux carreaux de la terre

J'ai toujours peur que ta peau couleur sable en raye le verre

Alors je mets dans ta chevelure un trèfle à quatre feuilles

Gens passe ,les poignées de mains se serrent

Une femme entre toutes les femmes

Tous les regards se braquent alors 

Je dois me mettre dans les meilleures conditions possibles pour me lancer 

J'inscris sur ton visage et sur ton corps des poèmes 

Je fais de toi un bijou vivant 

La vie passe comme un rêve mais quand on me ferme les yeux 

Tu n'es plus devant moi 

Je me contiens sans cesse et  finis par déborder 

Sans défense entre tes mains

Mes sensations sont inexprimables

D'une tristesse insondable

D'une gaieté insouciante 

Eperdu  de tendresse

Je ne retrouve plus le droit chemin

Sans fond je descends aux enfers 

Sans pouvoir  accrocher un crucifix 

Ma nature indomptée continue à pousser

Dans les chordes où je me fais garou

Instinct sauvage qui suffit à me protéger

Toujours interrompu par le temps qui chaque jour termine un chapitre de ma vie

La vie n'est pas une répétition, 

Quand je joue la scène  , il n'y a pas de montage , de coupures ,on ne prend pas la meilleure prise

Tu n'es pas obligée de mourir à la fin 

Ton soupirant n'attend pas ton dernier soupir.