tisseur de poèmes

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La couchante

Forêt vierge de la nuit
Dans l’obscurité , le moindre bruit , aussi isolé et modeste qu’un clapotis
Absorbée par le froissement de son oreiller
Le bruit d’une porte claquée dans le tissu du sommeil 
Dans la journée , de son faible poids sur le trottoir , elle cherche l’équilibre 
L’inclinant sur son hémisphère diurne
Côté nocturne elle devient l’ombre de ce qu’elle sera à midi
Deux images  contraires qui s’attirent comme des pôles , positif et négatif 
Elle en fait jaillir l’étincelle parfaite
Elle échappe aux pinces du silence
Les traits accusés d’une obscurité inquiète 
Elle avait pourtant trouvé un jour particulier et une nuit enjouée
Mais ce trait accusateur tel un doigt   cigarette  
Au petit matin quand la brume  s’est levée 
Sa cendre n’en finissait pas de s’épuiser



29/07/2021
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