la femme qui écoutait les arbres
Ses caresses te balladent
Sur son corps les ressentis apparaissent en surimpression Un hypnotisme rampant jusqu'à son visage Qui n'est plus que la face d'un single Son lyrisme ascencionnel se pare d'un message Je promets Comme dans un western ,il dégaine Mais pour ranger dans un autre étui Il tient la barre Comme s'il naviguait Le coup de pistolet comme s'il était sur le starter Sa course de fond Essouflé à la fin du parcours Il a passé le relais Elle continue dans l'émotion Les mains sur son dos De peur que son corps à elle s'envole Comme si elle se disait à elle même C'est moi, c'est moi Lui déjà satisfait continue de l'embrasser Pour lui montrer qu'elle n'est pas seule Bientôt les visages seront côte à côte Sur la musique d'un slow Les mots doux Ses caresses te balladent Comme dans le champ de blé au cyprès de Van Gogh Ta tête sur le cyprès , tu attends la nuit étoilée Parce qu'une nuit d'amour ne peut être sans étoiles Tu es seule pendant la journée mais tu ne peux T'empêcher d'écouter aux arbres Parce que le bruit de leurs feuilles Lorsque le vent paraît Sous l'écorce d'un arbre , la vie Comme sous ta peau le désir , la flamme Tes yeux sont déjà près de lui Tes yeux l'entendent déjà De ce grand arbre lui le voit peut-être En communion tu restes figée Pour ne pas perdre tes sensations Sinon elle se déferait au fil du chemin Quand tu rentreras Et le plaisir avec |
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