La fin de la Genèse
Texte éclair comme guerre éclair
Un écrit sur mon territoire blanc
La fin d'un monde occis/dental
Dans sa chevelure de lion morgue/anne
La nouvelle maîtresse du monde de couleurs
Plus aucuns blancs
De toutes ces images sous marins
De ces textes périscopes
Par -dessus ,un temps périt
Silhouette à tomber
Bras en l'air , ils se rendent
Lèvres pull/peuses qui s'enfilent pour donner un corps chaud
Plateau en cuivre de cette nouvelle scène éclair
Très bon conducteur électrique
La réalité ne se donne jamais comme un texte clair
Un coup de tonnerre comme un coup de gueule
Mettre de la profondeur dans la surface
Cette surface qui n'était qu'une aire glacée sur laquelle patinait les mots
Si on a bien vu ce qu'on a vu
Un éclair ne fait qu'entrevoir
Tout ce qui m'empêchait , à la lettre, d'ouvrir les yeux
Dans l'ombre quelque chose de nuit
Un voile blanc comme un rideau de fenêtre ouverte
Qui flotte ,
Laisse présager une intrusion dans l'intimité
Soupçonner , pressentir
Fallut le bruit de ses canons
De ses pas qui piétinent son sommeil
Une fureur , un délire dans cette immensité blanche
Pousse à la couleur
Ne plus être fou
Uniforme ,
J'accuse , je colore
La lumière fut
Passé simple laisse place à un futur
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