tisseur de poèmes

La nuit m'accepte dans ses draps 

Elle habite mon silence

Les lèvres scellées à jamais pour ne rien dire de ma nouvelle résidence 

Qu'aurais je  pu   te laisser pour que tu l'emportes avec

Nous étions faits pour être  ensembles 

Je me souviendrais de toi comme une étoile 

En sachant que tu brilleras encore longtemps  dans mon esprit 

Mais comme toutes les étoiles  , il me faudrait me faire à l'idée 

Que tu es partie et que ta brillance n'est que le reflet d'un passé  révolu

Est-ce pour cela que Dieu les a crées ?

Pour nous dire qu'il n'y a pas de fin  ,

Et la lumière... fut , éternelle ...passé simple

Faire partie de l'univers 

Le cimetière n'est que la maison  des hommes morts :un nom , une date , quelques mots ,parfois une photo 

Mais plus rien sous ce nom, ce visage 

Mais une étoile ,c'est une partie de nous même 

Et puis quand on y pense 

Un univers fait de planète vide  , à quoi cela rime ? 

La vie serait -elle pour qu'on en parle ?

L'univers est t-il orgueilleux ?

Une nature morte dans l'infini  ? n'ose même pas l'imaginer 

Et puis avant le noyau ,qu'est qu'il y a avait ? qui l'a créé ?

Alors je me sens rassuré car j'ai des doutes sur la vraie mort  

Il existe encore tellement d'incertitudes qu'il reste un espoir 

Tu vois quand j'en parle ,tu serais encore là quelque part

C'est sous mon nez  et je cherche partout 

J'ai besoin d'odeur pour sentir 

Un sens tout seul ne réagit pas 

Fais moi sentir ta présence alors

Dans nos draps c'était la nuit : l'amour  , la présence

Ton silence abrite ma maison vide 

Comme si tu avais  ouvert la porte interdite 

Maintenant elle restera ouverte  

je suis dans le couloir

Car quand on est deux ,la porte se renfermera quand je partirais à mon tour .