tisseur de poèmes

Tu étais toujours invisible sans les mots

Le verbe attend ses sujets 

Pour les mettre à l'épreuve

Gros mots dans une mince affaire 

Une feuille que j'habille d'écriture 

Après ton bain d'encre , tu sors en peignoir

Je mange mes mots comme une gourmandise

Tu as retrouvé ta liberté après avoir été confinée

Dans le mariage 

L'aveu d'amour trop tôt ,trop jeune 

L'expérience est une belle enseigne 

Dans cette société permissive 

Tu cherches l'interdit

Pour donner plus de piquant , de saveur à ta vie

A force de redouter ,tout arrivait 

A force d'attendre ,l'attentat est survenu

A force de désirer , tout s'échappa

La conquête ne supporte pas quelqu'un d'autre

Cette terre, tu veux être la première à la fouler

Tout tombe à terre de par la gravitation

Tu veux embrasser ce sol nouveau à genou

Terre à terre 

Qu'est ce que tu voeux?

Etre une femme sans aveu :une avanturière 

Par goût du risque 

Etre une femme d'après :une imitation 

Etre femme d'aujourd'hui 

Parce que tu as le coup de pompe 

Tu vides ton sac :le fond de ta pensée 

Parce qu'ils t'ont trop pompé l'air

Ils t'épuisair

A quoi aspires tu?

Tu sembles asphyxiée par le milieu de vie 

Tes cinquante ans

La nature te donne tout 

Et toi tu veux tout gaspiller

Mais quand la nature te reprend

Ton rappel n'est plus qu'apesanteur

L'affaire est dans le sac 

Rhabille toi

Je garde le meilleur pour la fin

A fond la gomme pour m'effacer devant toi

Tu es la meilleure.