tisseur de poèmes

Si j'ai l'esprit mégalo   ,je ne vois que grand   , ma grande 

Si je suis dans la moyenne  , je  vois moyen plus ou moins  selon mes efforts  , j'ai les  "moyens" 

Mais les petits , si tendres ,  si fragiles  

Tu m'as dit que tu n'étais pas du même  monde

Mais nous sommes   tous  humains 

Seule la mort peut affirmer qu'elle est d'un autre monde

On se fait petit 

On écrit  sur des papiers de vers fumés pour ne pas voir nos yeux rougis

On se passe le mot comme des témoins  d'une vie  à vie

La mondialisation  n'a plus besoin des hommes

Qui s'oublient dans une vie misérable 

Chômage , ennui , brutalité  , d'un combien ? harassant 

Alors on cherche  à décompenser  par des petits riens qui ne prennent pas de place , discrets , modestes 

Pour ne pas déranger  une ligne ,  faire encore plus de vagues

Quand  la mer se retire  , 

Un corps découvert  qui a encore un peu de sable  sur la peau

Loin des éventails de  vagues  qui caressent  , flirtent   

Echouée sur une grève , tu es la manifestation   d'un   charme qui opère sans anesthésie 

Un corps utopique  qui se construit  , se déconstruit  , se reconstruit 

Un jeu de formes  qui a les traits communs de majuscule  

Une  petite  indienne dorée   qui regarde l'écume blanche d'une grande bleue cavalier   

Loin des phares west  ,tels des lampes de poche  vigiles 

Les mots se parlent , le livre  s'écrit 

Derrière  la porte du fond toujours trop loin pour être  ouverte 

"Peu"tit  mais" beau" coup   

Visibilité  , 4 i ,tes deux yeux et les miens