Au grand L'ouvre
Les mots musée
Certains diront ceux d'une Muse
Il a été 'musé '
Il dit alors amusé
A privatif !
Celui qui écrit est une sorte de dieu
Ses personnages, ses situations ont existé en lui
Avant d'exister en eux-mêmes
Mais lui retournera à sa source
Alors que lui est Eternel
Il a pour modèle la vie
Mais Lui quelle a été sa source d'inspiration pour la Genèse ?
Pour lui poème a pour pluriel passage
Une cage aux mots dont les lignes en sont les barreaux
C'est pourquoi ils sont à lire , ils n'ouvrent que la porte des yeux
Les mots oiseaux ne s'envolent que pour elle ou pour lui
Puis ils reviennent
Comme en Chine , on paye pour faire évader des oiseaux en cage
Pour qu'ils emportent les voeux au plus Haut
Puis ils reviennent déchargé
Le temps de délivrer leurs messages
Pour le poète la cage est vide
Le Vide d'une condition de l'esprit qui ne s'attache à aucune chose
Le temps de traduire l'urgence
Le temps suspendu comme un lustre
Les phrases sèches , la beauté froide
Puis le bal qui commence
Le rouge moulin à force de tourner
Le French "can can", d'yeux à oreilles
A lire ...
Ses mots sont nés et reposent
Ici
Quelques pierres d'un jardin zen
Devant lequel il médite ' thé au riz '
La lecture c'est vouloir voir la promesse
Lui ne regarde pas
Comme dans un mouvement martial
Derrière lui , il laisse tout en fumée
Le Ninja est une réalité inconcevable
Il n'y a que des images sur
Jamais sûres